La dénomination « source Germaine » ou « source sainte Germaine » est assez fréquente dans les stations hydrothermales (Ariège, Adour par exemple).
De la même manière que saint Roch était invoqué par les lépreux, sainte Germaine ne l’était-elle pas pour d’autres maladies telles que celles de la peau ?
La source sulfureuse Germaine, connue depuis (au moins) 1776, est située contre le lit du Guiers vif à deux mètres de l’eau du torrent. Le plan d’eau alimenté par le griffon domine approximativement d’un mètre cinquante le plan d’eau du torrent (en moyennes eaux) : la source est donc indépendante hydrauliquement du cours d’eau.
Dans les années 1890, des études et travaux ont été entrepris afin de créer un centre thermal (projet qui fut abandonné – maladies de peau, voies aériennes, rhumatologie). On connaît ainsi le débit naturel de la source (très faible : 0.5 litre par minute), sa température (12.5°C) et son profil chimique (carbonaté sodique mais également sulfureux avec dégagement d’H2S, odeur d’œufs pourris).
Des travaux furent entrepris afin d’accroître artificiellement le débit. On creusa un puisard sur le griffon (le fond du puisard est plus bas que le lit du Guiers) et à côté une chambre (descenderie) permettant d’accéder en bas pour remplir des bouteilles en vue de leur commercialisation (1777, 1812, années 1890).
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